Lyn Dombois a visité l’éco village de Kamyaak du 14 au 17 août 2024. Après avoir vécu plusieurs années au pays de la teranga, il habite désormais à Londres. Ce séjour lui a permis de renouer avec son pays d’adoption et de découvrir de nouvelles facettes du Sénégal. Témoignage.
À 21 ans, Lyn Dombois est étudiant à la London School of Economics, après avoir fait toute sa scolarité à Dakar. De passage au Sénégal pour voir sa famille, toujours installée à Dakar, il a pu passer quelque jour à Kamyaak.
“Je suis arrivé à Kamyaak très tôt le matin. Dès notre arrivée, on a travaillé dans les champs. On a essayé d’enlever toutes les mauvaises herbes qui s’amassent pendant l’hivernage. C’est un travail physique qui se fait une seule fois par an”, raconte le jeune homme.
Après une première matinée très physique, il a pu visiter les champs, faire connaissance du cheval Rijal et enfin rejoindre sa case et dormir. “Cette nuit-là, ma première nuit à Kamyaak, j’ai dormi comme un bébé. À mon réveil, j'ai entendu les oiseaux chanter, il y a en beaucoup à Kamyaak. J'ai compris que Kamyaak est un paradis”.
“Kamyaak fait partie de mon cœur”
Après son séjour de plusieurs jours, Lyn Dombois garde en mémoire plusieurs temps forts de la vie à Kamyaak. Conquis par cette immersion, le jeune homme assure que c’est difficile de choisir son meilleur souvenir” de l’éco village.
"Tout mon séjour est un très bon souvenir, Kamyaak fait partie de mon cœur. Sokhna Aby cuisine très bien, on a la chance de manger beaucoup de semoule de mil, produite ici même au village. La nourriture locale est très bien préparée”, assure le jeune homme.
Selon Lyn Dombois, “Kamyaak incarne la vie en communauté, le vivre-ensemble. On doit se supporter, se soutenir et surtout travailler ensemble. Parce que le travail ne s’arrête jamais à Kamyaak. Il y a une vision rêvée du futur dont Sahad Sarr parle avec beaucoup de poésie”.
Quelques recommandations
Bien qu’il ait beaucoup apprécié son séjour, Lyn Dombois reconnaît qu’il n’était pas assez bien équipé pour profiter pleinement des champs. Il a dû faire face à certaines réalités de la vie au village.”Je recommande à tout le monde de venir équipé avec des chaussettes contre les moustiques et des vraies chaussures. Moi, j'habite à Dakar, j’étais habitué à la vie urbaine, j’avais oublié que pour bien faire le travail dans les champs, il faut de bonnes chaussures”.
Quoi qu’il en soit, il espère bien revenir dans quelque temps au village fondé par Sahad Sarr. “C’était mon premier séjour à Kamyaak, mais certainement pas le dernier. J'ai fait des expériences incroyables là-bas.”, conclut-il.
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